l'histoire d'une ombre

Je suis née dans la nuit d'un jour de Juillard, à Brâkmar, bien que j'aurais aimé naître à Frigost, je ne vous le cache pas... ma mère Nochtara est une sacrieuse aventurière qui faisait tomber les têtes à un seul coup de sa Fendoir, mon père est un roublard qui travaille pour Djaul en tant que guerrier, mon éducation était la même que celle de tout bon petit brâkmarien, voler, tuer ses ennemis en traître et j'en passe, ma mère était fière de mon sadisme et de la monstruosité que je pouvais faire preuve parfois envers mes camarades de classe, à l'adolescence, des gardes de Brâkmar sont venus chez mes parents et ont demandés à me voir, c'était le Seigneur de Brâkmar : Djaul qui voulait me proposer un petit poste en tant qu'assistante, je réfléchissais alors que ma mère me secouait en me disant :

-tu te rend compte ? le Seigneur Djaul te veux comme assistante ? n'est-ce pas formidable ? oh! je suis si fière de toi, mon petit trésor !

Alors que cette parole me faisais plutôt vomir, j'accepte l'offre et me présenta en compagnie des gardes à Djaul:

- bien le malsoir, grand Djaul.
- ah voilà la petite fécatte que je recherchais, j'ai des petits tests à te faire passer avant que tu n'entres vraiment dans mes rangs...
- oui... poursuivez ?
- voilà, avant de te confier la mission la plus importante que j'ai, il faudrait que tu aides Oto Mustam, il a quelques petites missions pour toi, reviens me voir quand tu auras atteint sa confiance.

j'acquiesça et me rend à la milice de Brâkmar, tout au bout de la pièce je vois Oto hurler sur des nouvelles recrues :

- regardez moi ce que vous avez fait, bandes d'incapables ! vous ne valez pas mieux que ces tapettes de bont à riens, déguerpissez de ma vue !

les recrues vertes de peur n'osaient pas bouger, puis finalement coururent hors de la milice, je m'écarte pour les éviter et avance la tête haute vers le guerrier :

- ah tiens, Céleste Grifsombre, je te préviens tout de suite la donzelle, tu n'auras aucun traitement de faveur, tu as compris ?
- bien sûr, je n'en demandais pas plus...
- on va bien s'entendre... bien le tavernier de Chabrulé est mort la nuit dernière j'ai besoin que tu rapportes quelques informations sur le tueur, son style de meurtre m'intéresse, trouve ces informations par n'importe quels moyens et surtout dépêche toi ou j'engage un type qui te poursuivras à mort en t'attaquant à la petite cuillère, tu piges ?
- ça sera fait...

je pars de la milice en payant le zaapi d'une dizaine de kamas et me rend à la taverne de Chabrulé, pendant le trajet, je me demandais si c'était vraiment possible d'être tué avec une petite cuillère, j'hausse les épaules et descendis de la dragodinde qui me servais de zaapi, en dehors de la taverne des alcooliques cracher sur le cadavre du tavernier en ce moquant de lui, surement des alcooliques qui en avait après le vieil homme, j'ouvre la porte de la taverne et voit un vieil ivrognes ainsi que la serveuse qui m'accueillais:

- c'est pour quoi ?
- je voulais savoir si vous aviez vu la personne qui avait tué votre patron ?
- l'patron ? ah vous venez pour cette affaire de meurtre... perso' j'ne travaillais pas hier soir, allez donc parler à l'habitué de la taverne, cet ivrogne au bout de la pièce.
- je vous remercie, pourrais-je avoir une bière ?
- bien sûre ma petite dame, ça sera 6 kamas.

je soupire et sors de ma bourse 6 malheureux kamas et les lui donne, une fois la bière achetée, je m'assoie en face de l'énutrof ivre qui me dévisageais, je bois une gorgée de la bière à l'aide d'une paille de manière provoquante et lui demanda :

- il paraîtrait que tu as vu le tueur du tavernier, qui est ce ?
- ah j'te connais pas et pis t'es méssante! hors de ma vue!

je me racle la gorge et lui donna ma bière et commence à me poser et parle sensuellement :

- maintenant mon chou, t'es prêt à me le donner ce nom ?

l'énutrof ravi s'exclama:

-ah ça oui, t'es une gentille toi ! attend je te le note sur un bout de papier, c'est un type que je connais bien

le vieil énutrof gribouilla un nom et me tend le bout de papier, je le remercia et me précipita vers la dragodinde, la monte et lui ordonne de se rendre à la milice immédiatement

- tiens te revoilà toi, je t'attendais, alors ce type ?

je lui tend le bout de papier et il hurla:

-quoi ? c'est ce bouffon ? il a juste eu de la chance finalement, je te remercie pas, maintenant dégage de ma vue, me suis-je bien fait comprendre ?

j'étais agacée par ce manque de grattitude, mais bon à Brâkmar, on ne récompense pas pour une bonne action, je soupire finalement et demanda une autre quête, il m'en a fallu vingt avant qu'Oto me dise que j'étais prête à voir les gardiens de l'Ordre, j'avale ma salive et me rendis à la tour de la cité, j'avançais lentement, j'étais stressée à l'idée qu'ils allaient devoir me juger, à Brâkmar il y a trois gardiens d'Ordres, ces trois gardiens sont sous les ordres des trois plus grands Démons qui gouvernent la cité, il y a Hécate, une prêtresse ramenant les morts en un seul instant, Brumaire le bras droit de Djaul mais aussi un espion hors du commun, il peut suivre sa cible à la moindre trace et la tuer en silence, on ne sait jamais si il est proche de nous ou non, dans ma jeune vie, je ne l'ai vu qu'une seule fois, son regard est froid, on ose à peine le regarder en face tellement l'ambiance qu'il émet est angoissante, le dernier est Djaul, le grand Pataugeur comme on le surnomme, le Seigneur de Brâkmar, c'est le gardien du mois de Descendre et il gouverne les guerriers de la cité, on dit qu'il vise un nouvel objectif pour la cité cette année, je me demande bien quoi... je regardais autour de moi pour voir si Brumaire ne me suivait pas et me dit à haute voix :

- Pourquoi Brumaire me suivrais ? je suis tellement insignifiante pour lui...

- peut être que oui ? peut être que non ? tout dépend de la mission que l'on m'a confiée, n'est ce pas Celeste Grifsombre ?

je regarde aux alentours mais ne vis rien, c'était pourtant bien la voix de Brumaire, puis tout à coup un voile de fumée apparaît devant moi, une forme se dessinait peu à peu, ahurie je pointe du doigt en sa direction et commença à bégayer un peu :

- qu...qu...quoi ? mais pourquoi ?
- mission de Djaul, vas y poursuis ta quête je te regarde.
- mais c'est pas agréable d'être épiée lors d'une mission !
- fait comme si je n'étais pas là ?

le démon disparaît petit à petit et la fumée se dissipe, je soupire de nouveau et arriva enfin devant la tour, je m'arrête et la regarde en contre plongée, j'avale ma salive et me dit que c'est rudement haut, il va falloir des heures pour monter toutes les marches, j'ouvre la grande porte en bois et entra, le hall est vide et sanglant, il fait assez frais bien que ce soit une ville volcanique, j'observe les alentours et vois deux portes de chaque côtés et un escalier en face de moi, ne sachant pas où commencer je décide de prendre la porte de gauche, un pandawa y dormait, on sentait l'alcool qui émane de lui depuis l'entrée de la pièce, ça me donnait l'envie de vomir, je m'approche de lui doucement et lui tapota l'épaule pour le réveiller, sans succès, j'observe le bureau et remarqua une bouteille vide, je la saisie et la balança sur le pauvre pandawa qui se réveilla et me hurla à la figure :

- mais je vous ai dit que ce n'était pas moi qui ai voler les bouteilles de la milice ! fichez moi la paix !!! enfin j'en ai pris juste une pour la goûter... j'en avais pris une autre gorgée pour voir si le goût était le même et encore une autre... bref je m'excuse!!
-euh... vous faîtes erreur là, je veux juste savoir où je dois aller...
-ah... ça... bon hum hum, ceci est le bureau de changement d'Ordre, chaque personne peut changer d'Ordre au cas où elle se trompe de direction ou si celui ci est indécis et teste un autre ordre, chacun des ordres ont...
-une spécificité, blablabla, abrège je veux savoir où aller.
-pour faire simple en bas : ordre de Brumaire, en haut, celle de Djaul et au dernier étage celui d' Hécate.
- ben tu vois c'est pas compliqué pourquoi vouloir faire de longues phrases et ennuyeuses alors qu'on peut faire court... merci de ta coopération.

je sors de la pièce et et entend un ronflement derrière moi, c'était le pandawa qui s'en est retourné dans son sommeil, je retourne au hall et commença à monter les escaliers.
j'avais cette horrible impression de fraîcheur dans cette tour et la montée des marches était de plus en plus longue, certains racontent que la tour de Brâkmar était un lieu de sacrifice et la décoration de ce bâtiment était en réalité fait avec des restes humains, je n'osais croire en cette version, oui Brâkmar est un lieu immonde où le sang et le souffre se fait sentir à chaque coin de rue, mais un honorable lieu où sont rassemblés les chefs des ordres ? je ne savais pas quoi penser, la seule chose que l'on peut vraiment savoir dans cette cité est le fait qu'on doit s'attendre à tout, une faible lumière éclairait les marches à mon passage, puis j'arrivais enfin au premier étage de l'ordre, il y a des tonnes de livres, j'avais l'impression que la tour était en fait une immense bibliothèque vu l'étendu des livres s'y situant, je vis au fond un vieil homme, je m'approche de lui et commença à parler :

-Malsoir, je souhaiterais rejoindre l'Ordre du coeur saignant
-une fillette comme toi voulant devenir une disciple de Djaul ? ok, signe ici.

il me présenta un parchemin et une plume, je les prends et leva la tête

- vous plaisantez là ? il n y a en réalité pas d'épreuves à faire ?
- si mais non, je n'ai pas envie, allez signe donc ce parchemin qu'on en parle plus

j'étais vexée mais à la fois contente de ne pas avoir subie d'épreuve, je n'abîmerais pas mes magnifiques ailes bien aimées, je souffle et commença à signer, quand je sentis une douleur au bras, l'encre de la plume était rouge sang, une fois la signature finie, la douleur a disparu et je tend le parchemin au vieillard qui retourna à son bureau je prend les escaliers sombres et Brumaire réapparut subitement devant moi, j'en ai eu la chair de poule, je me redressa et lui cria:

-mais t'es complètement cinglé mon pauvre ami, tu ne pouvais pas réapparaître à côté de moi ou de manière moins brusque ? j'ai failli avoir une crise cardiaque à cause de toi!
- quel petite nature ! tu fais partie de l'ordre des plus courageux, tu commences à me connaître tu dois t'attendre à tout, maintenant que tu fais partie de l'Ordre, tu ferais peut être mieux d'aller voir ton maître tu ne trouves pas ?
-peut être que si... mais ne change pas de sujet !
- tu vas pourtant devoir t'y habituer maintenant... d'ailleurs tu viens de signer de ton sang, désormais tu vas devoir faire tout ce que l'on aura à te dire, maintenant direction le manoir de Djaul

Brumaire se transforma en une sphère blanche et me suivit à la trace, la douleur que j'avais était en fait l'extraction de mon sang, je me demandais dans quel pétrin je m'étais encore fourrée, mais il était trop tard, ça m'apprendra à ne pas lire les choses à la lettre, une fois sortie de la tour, je déploie mes ailes et bondit pour prendre de l'élan avant de m'envoler jusqu'au manoir de Djaul, tout était feu et sang dans la cité, le courant de lave qui servait de rivière coulait paresseusement, que ce soit en dehors de la cité avec ce rempart naturel, comme à l'intérieur de la ville, je tourne autour de la ville à la recherche de l'habitat du Seigneur de la cité et trouva enfin le toit, d'habitude, je vole rarement dans les airs, ce qui fit que je ne trouvais pas mes repères, je commence à foncer en bas avant de d'atterrir en douceur dans l'allée du manoir, je replis mes ailes et Brumaire reprend sa forme originel.

- as-tu peur ? me demanda Brumaire en se mettant à ma taille
- moi peur de Djaul ? bien sûr que non ! c'est juste que j'ai peur à ce que je suis mal coiffée... mais sinon je suis juste un peu stressée.
- disciple Féca à toute épreuve pas vrai ?... pourtant ne déteste elle pas notre espèce ? quoi qu'il en soit, tu fais partie de l'ordre des "démons" les plus courageux, tu aurais dû rejoindre mes rangs et là tu serais stressée.
-rah! cesse donc tes boniments Brumaire! laisse donc ma disciple tranquille veux-tu ?

Djaul atterrit violemment derrière nous et lança un regard noir au Démon de la furtivité

- je ne voulais pas t'offenser, juste conseiller...
- prend moi pour un ange, temps qu'on y est ! assez de bavardage, nous avons mieux à faire tout les trois, suivez moi.

le grand démon ailé nous conduisit dans sa demeure, et nous emmena dans une petite pièce dans la cave du manoir, cela sembla être un bureau de commandement, des cartes et une pile de parchemins étaient entreposés assez salement sur le bureau, l'âtre de la cheminée flamboyait dans cette pièce sombre, Djaul contourna son bureau et sorti une carte puis commença:

- j'ai appris que l'ange Jiva allais essayer de contourner le mois de Descendre sur l'île de Frigost...
- Frigost ? mais nous n'avions pas entendu parler de cette île depuis plus de cent ans ! comment ce peut il qu'on en entendent parler, rugit brumaire
-là n'est pas la question Brumaire, ce cher Finche Aticus fait correctement son travail au sein de Bonta, il a rapporté ça lors d'un précédent rapport, bien, je voudrais plus d'informations à ce sujet et je souhaiterais te confier cette mission Céleste, trouve n'importe quel moyen d'avoir des informations à ce sujet et comme il s'agit de l'une des missions les plus importantes que je vais te confier, Brumaire t'accompagneras dans ce périple, il t'expliquera comment cela se passe et surtout, soyez à la fois prudents et furtifs, n'essaye pas de lui changer les idées Brumaire, sinon tu le regretteras vil corniaud.
- je n'en avais pas l'intention votre malfaisance.
-Pour ton voyage Céleste, je t'offre cette petite bourse, je souhaiterais aussi être informé de ta progression à chaque nouvelles découvertes
-ce sera fait
-bien, j'ai entendu dire, qu'un bateau partait pour Frigost dans la baie de Cania, ne soyez pas en retard pour l'escale si vous ne voulez pas voler et vous faire reperer qui sait si des anges ne sont pas en route pur vous agressez, dissimulez vous si il y a le moindre problème il serait dommage de donner une mauvaise réputation à cette magnifique cité.

une fois la mission acquise, nous parcourons les landes de Sidimotes à la recherche de la baie de Cania, nous avons dù contourner le territoires des dopeuls pour que ceux ci nous agressent pas, après de longues heures de marches nous arrivons enfin au bâteau dont la destination est : Frigost.

- Du nerfs les gars, nous partons !

cria le capitaine du navire, je me dépêche de monter à bord et je m'accoude sur le rebord, je regardais le remous des vagues et me demandait à quoi ressemblait l'île de Frigost, et surtout quels sont les évènements du moment, le bateau était vide, aucun touriste n'était venu, je me retire du bord et décida de me balader sur le navire, le capitaine vient à moi et commença à me raconter l'histoire de Frigost, j'ai accrocher à ses premières phrases avant de somnoler sur son long récit, les journées passèrent avant d'arriver au port de l'île, c'était assez calme, un mousse m'accueillit en me tendant un livre et me conseilla de me présenter à la maire de la bourgade, le paysage était assez verdoyant, je marchais sans trop savoir où aller et me renseigna auprès d'un passant :

- une touriste? cela fait bien longtemps que nous n'avons plus eu... la mairie se trouve près du Zaap au Nord, dans la même rue que la milice et la banque !
- j'y vais de ce pas, merci, vieil homme

Je soupire et marcha donc au Nord dans la direction du zaap, des mioches courraient joyeusement avant que je fasses un croche pied à l'un d'eux et qui tombe lamentablement dans l'eau qui se situais à côté, faisant mine de rien, j'explore l'environnement de la cité, contrairement à Brâkmar les maisons n'étaient pas du tout abîmée et malgré qu'il n y a pas la moindre neige, l'air est quand même très frais, au loin dans la montagne, je voyait ligne bleuté dans le ciel, je me demandais bien ce qui pouvait se passer:

- Brumaire, je crois que nous avons quelque chose d'intéressant, fixe la montagne là haut, c'est très étrange

dis-je en montrant la direction, le démon se manifeste en sphère vaporeuse et observa à son tour

- c'est intéressant en effet, il faudrait que nous y allions, mais tu dois chercher des informations sur cette île avant toute chose, Djaul a dit que quelque chose se tramait mais il n'en connaît pas la source et surtout: ne rélève pas ta nature démoniaque, comme le gamin que tu as fait tombé par exemple... tu veux te faire de l'île ou quoi ?
- mais pas du tout ! je m'ennuyais un peu, un peu de divertissement me ferais le plus grand bien
- je ne te ramasserais pas à la petite cuillère, je te le préviens d'avance...
- roh ça va j'ai compris, pas la peine de me sermoner, cherchons la mairie de Frigost...
- t'es juste devant idiote !
- hum bien vue, mais c'était pas la peine de me le dire je le savait déjà !

Brumaire soupire et et dans sa forme s'en va dans ma sacoche, je toque et rentra dans la mairie, une disciple Féca, m'accueillie et me demanda ce que je voulais avec un air amer, je lui fait alors part que j'aimerais rencontrer la maire de la ville, elle me pointa du doigt l'escalier de sa droite et je la remercia à demi mot

la suite la suite !!!!! =)

je me dirige vers les escaliers et commença à monter, les marches étaient raides bien qu'elle soient tapissées, à l'étage, je trouve la mairesse en train d'écrire sur un parchemin, elle semblait fort occupée à tel point qu'elle ne remarqua pas ma présence, j'observe la pièce avec attention avant de remarquer un livre très imposant sur son bureau, le tome semblait plus gros et plus grand qu'elle, je n'osais pas vraiment la déranger mais je voulais vraiment visiter le reste de l'île et je demanda avec une voix peu rassurée:

- euh... mademoiselle ? je suis nouvelle sur Frigost...
- oh ! excusez moi, je suis si occupée ces derniers temps... vous devez être notre nouvelle habitante, je vais vous présenter votre nouvelle demeure, suivez moi.

On descend donc de la pièce et on commença à aller dehors, il faisait bon, et le soleil brillait encore, des marchands ambulants vendaient leurs produits à vive voix, des charrettes débordantes passaient de ça et là dans la bourgade, au loin je voyais un étrange garçon aux cheveux et aux vêtements bleu qui semblait perdu, son chapeau était assez bizarre, on aurait dit des oreilles de chats, puis la maire me traîna en grognant qu'elle n'avait pas le temps et qu'on était assez en retard pour observer la foule, on passe plusieurs ruelles avant d'arriver dans un petit coin de paradis, je suivais toujours la maire qui m'offre mes clés devant ma demeure :

-le taux de cette maison est de deux millions cinq cent milles kamas, tu pourras rembourser ta maison quand tu auras les moyens, par ailleurs tu devrais te présenter aux chefs d'ateliers et à divers habitants de l'île pour te familiariser rapidement, d'ailleurs le Comte a un nouveau projet pour l'île tu devrait t'y rendre ! tu rencontreras l'homme le plus influant de tout Frigost ! bien il est temps pour moi de reprendre mes fonctions, quand tu auras vus les personnes dont je t'ai parler, revient me voir.

je la remercia et déposa mon peu d'affaires dans un coffre, Brumaire sort de mon sac et me conseilla d'aller sur la place du village, je sors et ferme ma porte à clé avant de courir vers le centre de la bourgade, une masse imposante de monde s'y trouvait, je me faufile lentement mais sûrement devant la foule et attendait, des habitants criaient de joie et le fameux Comte de cette île arriva :

- mes chers concitoyens de Frigost ! nous allons enfin pouvoir éviter la dureté du mois de Descendre!

il y eu des cris à nouveau derrière moi, le Comte continuait son discours et je réfléchissais : comment allait il éviter le dur mois de descendre ? c'était donc pour ça que djaul m'avait envoyer sur l'île de Frigost pour contrecarrer le plan de ce Comte, je réfléchissais à un plan, puis j'eus une idée, j'observe la foule et remarqua de nouveau le garçon vêtu de bleu, il devait attendre lui aussi et le comte semblait y prêter attention il semblait malgré son chapeau de paille l'observer à court instant, une heure après, le discours du comte fut enfin terminer je profitais du monde pour me rapprocher d'eux furtivement, la masse commençait à m'emporter, mai je parviens à approcher, je simule alors la recherche de quelque chose tout en entendant la discussion, le jeune homme semble provenir d'une autre île, il prétend venir d'un endroit dans les airs qui semblait être Emrub, le comte est compréhensif et décide de l'accueillir le temps qu'il recherche un moyen pour revenir chez lui, tous les deux partirent et je commence à les suivre, Brumaire revient et me demandait ce que je faisais, je ne disais rien et me contenta de me faire toute petite pour pouvoir rester discrète, mais je les avaient semer, ils avaient disparus, j'étais déçue, il fallait que je trouve un moyen pour les approcher au mieux, mais mon plan avait écouer il fallait que je trouve quelque chose, je cours donc dans la ville à la recherche de la mairie, je voulais découvrir l'habitation du Comte pour pouvoir faire mes recherches au mieux, Brumaire me criais dessus en répétant que j'étais folle et que je risquais mon identité en faisant ça, mais sans succès, je voulais en savoir plus ce qu'il se passait sur cette île, j'arrive enfin devant la mairie et j'entre pour aller voir la mairesse, elle était très surprise de me voir si tôt, je prétendais avoir une ingénieuse idée pour le comte et que je souhaitais aussi en apprendre d'avantages à ses côtés, Cantile était ravie d'avoir accueillie une "ingénieur" et m'indiqua le chemin, je la remercia et commença à prendre la route en me précipitant vers la maison pour prendre les rares vivres qu'ils me restait en poche, comme les quelques heures précédentes, brumaire m'insulta d'inconsciente, que je risquais non seulement ma peau mais aussi de faire honte à Brâkmar, j'écoutais à peine et lui répondit simplement que tout se passerait bien et qu'il n y aura aucune gaffe, je sors de la maison et commença à marcher en dehors de la bourgade, puis je trouve un chariot, le conducteur me demanda où je souhaitais aller, je lui répondit alors que ma destination est celle du château du comte, il m'expliqua qu'il ne pourrait pas aller plus loin que l'entrée du berceau d'Alma, j'acceptais quand même sa proposition et je monte à l'avant du chariot, et on discuta de tout et de rien mais surtout de rien, avant qu'il me demande d'où je viens, je répondit que je viens d'Amakna

Le conducteur du chariot ria et me fit une tape sur l'épaule en me disant que j'étais la bienvenue sur ces terres car sa famille vivait à Amakna des siècles durant, je fis semblant de m'intéresser à ce qu'il faisait, en faisant des "oui" de la tête, des heures passaient j'observais les plaines verdoyantes et les bouftous brouter tranquillement l'herbe grasse, des bergers Féca les surveillaient attentivement accompagnés de leurs chienchiens de berger, puis un lac commençait à faire son apparition au loin, j'étais émerveillée par cette grande étendue d'eau que je n'avais pas l'habitude de voir, la lave de Brâkmar ayant été la seule source de la cité, des pêcheurs s'affairaient sur le bord de la route pour vendre du poisson à la criée, il faisait bon et on pouvait voir des gens se baigner vers les bords du lac, l'homme conduisant le chariot me chuchota que le lac était un des endroits les plus importants de l'île, car il fournissait de le poisson frais aux habitants de Frigost après les cultures imposantes de frostiz, la nuit commençait à tomber et nous arrivions enfin vers le berceau d'Alma, le conducteur du chariot me préviens que c'est un endroit maudit, car il était le lieu d'habitat d'esprits de pirates n'ayant pas trouver le repos éternel, je le rassura en prétextant que les esprits et encore moins ceux des pirates ne me font peur, rassuré, il me salua et je continua ma route seule vers le château du comte Harebourg, Brumaire sortit de mon sac et commença a tempêter :

- J'espère que tu sais ce que tu fais Céleste Grifsombre, sinon Djaul sera au courant de tes agissements! et je me réjouie à l'avance de te voir torturée par les fouets et j'en passe...
- c'est délicat de ta part de penser à moi Brumaire, vraiment, fait moi confiance je sais ce que je vais faire.

pendant le chemin une étrange créature ornée de pince et d'une ancre s'approcha de moi à vive allure, j'incante un bouclier Féca pour me protéger et sortie mon Rod Gerse, un bâton m'ayant été offert par mes parents à mes 15 ans, la créature m'attaqua avec son ancre et je parviens à me glisser sur le côté pour l'éviter, j'ai eu beau me téléporter, mais il me rattrapait toujours, en contre coup, je le tabasse à coup de bâton, mes boucliers faiblissaient par les coups d'ancre du monstre, Brumaire commençait à me ridiculiser en s'exclamant que je n'étais pas à la hauteur de cette quête, soudain une lumière jaillit de moi et je me sentais un peu mieux, puis j'entendis une voix :

-Tiens bon, je suis là!

je me retourne rapidement et vois un éniripsa vêtu de bleu et possédant les ailes rouges voler vers moi, il m'encourage et insulta le monstre qui s'enfuit, il s'approche de moi et soigna mes quelques blessures, je le remercie de son aide et il se présenta:

-je suis Philibert Paisse, le neveu du médecin de cette île, que fais tu dans cette région ? il est dangereux de se balader seule tu sais... c'est un endroit où l'on a pas le droit d'aller normalement avec toutes ces armes tourmentées voulant faire la peau des vivants....

j'acquiesçai et essaya d'être aimable

- Je suis Céleste Grifsombre, je viens tout juste d'emménager dans cette île...
- Je comprend mieux, mais évite de t'y balader la prochaine fois.
- le problème, c'est que je n'ai pas vraiment le choix je dois me rendre au château du Comte Harebourg...
- Il fallait le dire! je t'aurais emmener de ce pas ! suis moi.

Nous sortions du berceau d'Alma et nous dirigions vers la bourgade de Frigost

- dis-moi, on ne devais pas se rendre au château du comte ? lui demandais-je perplexe
- Si! fais moi confiance

un quart d'heure plus tard nous rentrons dans une maison assez imposante, en entrant dans la demeure, je vois un éniripsa assez imposant qui semblait être préoccupé dans ses activités, Philibert lui rapporta une sacoche et commença à parler :

- Oncle Albert j'ai les plantes que tu voulais que j'apporte...
- Ah ! bien ! pose les sur la table d'opération s'il te plait... je dois guérir cette patiente atteinte d'une bronchite...
- Au fait, Oncle Albert, je dois accompagné cette demoiselle au château du Comte Harebourg... il faut que je m'absente un moment
- Le château du Comte ? mais pourquoi faire ?

je m'approche des deux soigneurs et coommença à parler d'une voix sûre

- En fait, je suis une nouvelle disciple du Comte et je dois m'y rendre...
- une nouvelle disciple , j'ai jamais entendu dire que le comte en cherchait, encore moins une disciple de Féca...
- je vous assure ! s'il vous plait....

je fis des yeux doux pour essayer d'avoir ses faveurs et Albert paisse soupire en laissant Philibert venir avec moi, on se rend au zaap de la bourgade et Philibert commença à me prendre la main et commença à parler:

-comme je connais l'endroit il sera plus simple de s'y rendre, il y a un zaap au château et c'est là que nous nous rendons

- Un zaap ? dis-je étonnée ? mais ne faut il pas connaître la position pour le prendre ?
- Si! mais il y a un moyen plus simple, je veux dire que l'un d'entre nous ai été au moins une fois dans le lieu désiré.
- Oh... c'est nouveau ça ? je n'en ai jamais entendu parlé.
- Pas vraiment, j'ai lu ça dans un livre... alors je voudrais qu'on essaye!

Je le regarde à la fois d'un oeil amusé mais aussi avec de la pitié puis par gentillesse accepta sa proposition, j'entendais Brumaire me murmurer qu'il avait tout vu avec moi et que la morale brâkmarienne allait être salie par ma faute, je pris ça presque pour un compliment avant de suivre l'éniripsa dans le portail, il ne fallut pas longtemps avant d'arriver à destination, j'étais enfin arrivée à destination, Philibert me rejoins derrière en m'avertissant des habitants de ces lieux, je me frotta les mains en guise de joie, l'éniripsa m'accompagnant souhaitait me faire la visite des lieux et semblait excité à l'idée d'être guide, je pose une main sur son épaule pour le calmer et fit un sourire forcé en ajoutant que ce n'était pas la peine car j'aime explorer de part moi même, Philibert accepta tant bien que mal et partit donc par le zaap, une fois seule, je m'approche du rempart pour observer les lieux, , il y avait une tour étrange et gigantesque loin devant, je descendis les escaliers à proximité et alla donc à cette fameuse tour, l'endroit était désert et semblait inhabité, je frappe à la porte et attendit en faisant attention à ce que ma jupe ne soit pas froissée et que mes ailes soient bien dissimulées, puis la porte s'ouvrit, il s'agissait d'un majordome :

- Bonjour monsieur, je suis Céleste Grifsombre, je souhaiterais m'entretenir avec le comte, je vous prie...
- désolé Madame mais notre maître est très prit par son travail en ce moment, je crains qu'il ne puisse pas vous joindre dans l'immédiat

aussitôt ces paroles je commence à prendre un air déçu et je baissais la tête en parlant à voix basse

- Je comprend ... j'ai fais un long trajet depuis Amakna naïvement pour essayer de devenir une apprentie ou une quelconque domestique du comte ... je me suis fais des illusions
- vous venez d'Amakna ? cela change tout!! je vous prie de m'excuser Madame, j'ai pensé que vous étiez une citoyenne de Frigost attisée par l'idée de devenir comtesse.

Nous rentrons dans la clepsydre et marchons vers la salle où travaillait actuellement le maître des lieux

- Venir séduire le comte afin de devenir comtesse ? Par la déesse ! quelle chose affreuse, comment peut on trahir l'amour de la sorte ? cela me rend triste...
- vous m'en direz tant ma chère...

fis un homme sortant de la pièce où nous allons, je le reconnut de suite car je l'avais vu la veille lors d'une conférence, c'était Jacquemart Harebourg, le comte de Frigost mais aussi un excellent horloger, je fis une révérence avant de me présenter :

- je suis Céleste Grifsombre, je viens d'Amakna pour vous demander d'être votre apprentie, j'ai eu vent la veille que vous cherchiez un moyen d'éviter le long mois de descendre et j'aimerais vraiment vous aider dans cette tâche...
- ma chère, comment le pouvez vous ? vous n'êtes qu'une disciple Féca!
- j'en ai conscience votre grandeur mais rappelez vous que Féca emploie aussi des moyens que vous connaissez : nous ralentissons nos ennemis et nous pouvons utiliser le temps pour nous téléporter.
- c'est vrai... d'ailleurs je devais me rendre chez les artisans pour leurs demander où en était le projet, mais j'ai une affaire plus importante, Sébastian, pourrais tu le faire à ma place je te prie ? ah aussi... préviens des serveurs afin qu'il nous apporte du thé..
- Bien monsieur.
- Me feriez vous le plaisir de prendre le thé en ma compagnie mademoiselle ?
- et bien, je ne peux refuser votre invitation et c'est avec joie et honneur que je vous accompagne.

Le comte me conduisit dans un salon et me fit asseoir sur un des canapés se trouvant vers les fenêtres, la salle était éclairée par les rayons du soleil, j'observais la pièce avec attention et m'aperçus que de nombreux tableaux ont été posés sur les murs, des paysages de frigost mais aussi de la famille, puis Harebourg me regardais d'un air amusé:

- somptueux n'est ce pas ? revenons au sujet, que pensez vous de cette idée de supprimer le mois de descendre ?
- ce que je pense ? c'est que cela pourrait être un bon moyen pour Frigost, les habitants pourrait être vraiment autonome au niveau des cultures, j'ai eu vent de vos inventions concernant l'agriculture de l'île c'est fascinant, modifier les graines afin d'êtres résistantes à tous temps et à toutes saisons, finis les paysans se plaignant du mauvais temps! ça vous enlève un poids certains dans vos tâches !
- possible mais la communauté des échos logistes n'apprécie pas ces idées.
- on ne peux satisfaire tout le monde hélas, nous n'avons pas les mêmes point de vue, c'est ça qui fait notre richesse culturelle comme aussi bien notre inconvénient...
- c'est vrai. J'ai une faveur à vous demander, chère Céleste.
- Que puis je faire pour vous Comte ?
- Aviez-vous une montre sur vous ?

je sors ma montre se trouvant dans ma sacoche tout en faisant attention à Brumaire et la lui présenta:

- La voici... Y a t'il autre chose que je puisse faire pour vous ?
- Ca ira, je vais essayer de vous conférer une partie de mes pouvoirs, s'agissant d'une de mes créations, ce ne sera pas difficile, après tout que serait la conseillère de Jacquemart Tocomte de Harebourg sans magie Xélor ? je vous apprendrai à utiliser ces pouvoirs dès que ce sera fait, aussi, permettez moi de vous montrer vos appartements.

Ravie, je le suivis à la trace et observais ce qu'il y avait autour de nous, un long couloir menait vers de multiples pièces, le couloir était lugubre, je fis apparaître dans ma main, une flamiche pour nous éclairer,le comte me remercia et on arrive enfin à une porte ornée du symbole de Harebourg, il me fit passer devant et on entra dans la chambre, elle était poussièreuse et avait une odeur de renfermée, le comte se tourna vers moi et commença à parler :

- Je suis désolée de l'état de cette chambre, elle est inoccupée depuis si longtemps... je vais appeller une domestique de ce pas.
- Ne vous dérangez pas pour moi, Monsieur, je pourrais le faire !
-allons, ma chère, vous êtes mon invitée, nous y repasserons plus tard dès que votre chambre sera prête, en attendant, je vais vous présenter à vos collègues

Nous quittons la clepsydre et longeons les remparts et arrivons face à la demeure d'un premier artisan : Klime le cordonnier
"ce sont les appartements de Klime, le cordonnier de la cours, nous allons te créer un costume sur mesure ainsi que de nouvelles chaussures!"
la salle était bien éclairée et parsemée de rose sur les mur, je trouvais cette endroit très... gai, non loin de l'entrée un grand homme s'affairait à travailler du cuir sur une enclume, à notre arrivée, Klime s'approcha de nous, il prit ma main et la baisa avant de se présenter par une révérence, il se tourna vers le comte et demanda ce qu'il pouvait faire, celui-ci répondit qu'il me fallait un costume de fonction, Klime prit un mètre et prit mes mesures ainsi que mes mensurations, après ces pénibles instants il nous demande de repasser plus tard, nous sommes allées ensuite dans les appartements de Nileza l'alchimiste, de Sylargh le brigandins et de Missiz Frizz la forgemage, cette dernière m'attaqua à notre arrivée en prétextant tester mon agilité et ma rapidité, pour l'éviter j'avais utiliser une téléportation en attérissant sur un espèce de rocher avec mon bâton magique et enflamé dans la main, celle ci soupira et dit simplement le mot "apte" avant de revenir à ses occupations, je me téléposrte de nouveau près du comte et ferma mon poing pour faire disparaître mon bâton, nous sortons de la pièce et on alla à la clepsydre, Sébasian courru à nous et fis un rapport concernant les artisans, le comte Harebourg hocha la tête et l'invite à demander à une servante de préparer ma chambre, le majordome s'éloigna et la discussion commençait :

- Je n'ai jamais vu de Féca invoquer de bâtons magique ou se téléporter deux fois en un cours lapse de temps, on m'a dit que celà prennait trop d'énergie...
- vraiment? j'ai dù étudier pendant longtemps ces techniques avant d'y parvenir, je suis désolée pour ces doutes...

ma première journée en tant que conseillère touchait à sa fin, le comte me raccompagna à ma chambre et je m'approche de la bassine d'eau posée sur une table et me lava le visage, j'étais épuisée, je prit un pyjama dans l'armoire près de la fenêtre, l'enfila et me coucha, le lendemain matin je remarque sur la table de chevet ma montre à gousset, je l'enfile autour du cou et commença à me préparer, en sortant dans ma chambre je vois au loin un xélor à robe bleu, je trotine et alla à la clepsydre, afin d'avancer plus vit, je décide d'utiliser une téléportation, grave erreur, ma montre s'illumine et je me téléporte sur le toit de la clepsydre, j'avais oublier le fait que c'était devenu une "relique", je m'approche doucement du bord glissant et observa la hauteur, c'était très haut et je ne voulais pas me faire repérer en sortant mes ailes et je ne voulais surtout pas rééssayer ma téléportation trop désastreuse avec ces nouveaux pouvoirs, je m'approche du pic en haut du toit et m'y accorcha en criant un appel au secours, j'attendis un moment avant de voir un Xélor apparaître face à moi, le Comte lui même :

"- Tu es en retard.
- Je suis tellement désolée, j'ai voulu utilisé ma téléportation et je suis atterrit ici...
- Il est vrai que j'aurais dù te prévenir sur ce petit détail, c'est moi qui en est désolé, ça ira pour cette fois, maintenant il est temps qu'on descendent de ce lieu veux-tu ?
- avec plaisir ! en revanche comment fait-on ?
- la réponse est évidente, tu n'as pas envie de mourir écrasée, je suppose, il va falloir que tu t'accroche à moi."

Hésitante je m'approche du comte et me serra contre lui, quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons en bas de la clepsydre et nous dirigeons vers la route de la Bourgade pour l'entraînement:

"- tes pouvoirs de Fécas seront toujours présents mais je t'ai conféré une petite partie de mes pouvoirs Xélors, tu pourras contrôler le temps pour une courte durée et libre à toi d'être inventive sur tes sorts à venir, je vais tout d'abbord t'enseigner la téléportation des Xélors, comme tu as pu le remarquer tu as pu "court circuiter" le temps en utilisant les deux pouvoirs, résultat : le fait d'avoir apparut sur le toit de la clepsydre est une véritable chance pour toi, mais il est important pour toi de savoir gérer, mes pouvoirs sommeillant dans ta relique, tu vas te contcentrer sur ce rocher là bas"

il me désigna du doigt un rocher énorme mais dévoré par les éléments, j'essaya de me concentrer et tenta de me téléporter au sommet, s'agissant d'une très courte distance, je parviens à y accéder et il me faisait tester différentes distances, de longues heures ont passées avant que je puisse enfin y arriver, nous passions des heures à voir les sorts de Xélors, mais de tous les sorts, j'ai préféré conservé la téléportation et créer des illusions temporelles telles avancer le temps ou reculer le temps pour que celui ci deviennent ténèbres, une fois l'entrainement fini, nous allons voir le fameux "N" travaillant sur la clepsydre, ce pauvre garçon avait l'air d'avoir du mal concernant les avancées du plan, Jacquemart resta malgré tout patient et attentif, je me pose près de l'atelier tout en observant ce qu'ils faisaient, N essayait diverses méthodes maladroite pour aider le Comte, mais le malhereux était perdu, je me demandais ce qu'il avait de si spécial d'ailleurs, qui était il et de quel Dieu ou de quelle Déesse était il disciple ? j'étais à la fois rêveuse et ennuyée de ces heures à rien faire, je prie ma respiration et soupira longuement avant de m'approcher de ce mystérieux garçon :

"- excuse moi de te déranger, qu fais-tu ?
- j'essaye de réparer cette machine, mais je ne sais pas ce que je peux y faire, ce monde, cette "technologie" je n'y comprend rien, j'ai beau essayer, mais je n'y arrive pas.
- je vois, ça a l'air complexe... et ça consiste à quoi ?
- cette machine servira à "annuler" l'hiver, ce sera grâce à elle que nos champs resterons fertiles toute l'année et que le rude froid de Descendre s'éteindra! s'exclama Harebourg en élevant ses mains avers les cieux
- ah je vois ! ce sera une sorte de dimension temporelle ou ce sera l'été éternel
- on peut dire ça comme ça, du moins, c'est ce qui se rapproche le plus, en revanche j'ai besoin d'aide, pourrais-tu m'aider ?"

j'acquiesce en saluant N et le suivit, jusqu'à une petite machine, le comte la tourna et m'expliqua :

" - c'est la pièce finale de la clepsydre, grâce à elle l'énergie accumulé, fera en sorte que l'île reste éternellement en plein été, et c'est là que nous rentrons en jeu, en unissons nos pouvoirs, nous pourrons la chargée, peux tu m'aider ?"

j'accepte et mis mes mains sur la machine et attendis son départ, il fit de même et commença à charger la machine avec son énergie, je ferme les yeux et me concentra sur la machine quand quelques minutes plus tard, un "bip" sortit de la machine, Jacquemart, me dit alors que ce serait tout, car la machine est rechargée, je soupire et passa le dos de ma main sur mon front, la journée terminée, je me téléporte dans ma chambre et m'allongea sur mon lit les bras étendus par la fatigue, quand j'entendis grogner dans ma sacoche, c'était Brumaire, il était assez mécontent...

" - te rend tu compte de ce que tu as fait petite sotte ? tu as aider ce satané Xélor dans la suppression de l'hiver ! tu as trahis Brâkmar !
- J'estime être maître de mes choix, je fais ce que je veux, pour une fois qu'on me remercie pour ce que je fais et qu'on m'écoute, ça me réjouie.
- as tu oublier ta mission au sein de cette île ?
- non et à dire vrai je m'en contrefiche maintenant, je jette l'éponge.
- grave erreur, ma grande, tu as trahis les nôtres, désormais, tes ailes seront visible à tous et comme ultime châtiment de haut trahison envers le seigneur de Brâkmar tu deviendras vampire, malgré la vie éternelle qui te sera donnée, tu deviendras un être sanguinaire et sera obligée de t'abreuver de sang, maintenant il est temps pour moi de prévenir le maître"

Une énergie écarlate sortit de la paume du démon et me visa, mes ailes jusqu'alors dissimulées, resplendissaient et mes crocs devenaient apparents, il disparut et je commençais à paniquer, je n'allais pas prévenir le Comte à ce sujet, il risquerait de me tuer, je n'avais pas le choix, il faut que je trouve quelqu'un qui me permettrait de lever la malédiction, j'ouvre la fenêtre de ma chambre et commença à m'envoler dans les cieux, en espérant que personne ne me voit, et commence à me placer devant la lune pour arrêter le temps.
Je file à la bibliothèque de Frigost, profitant ainsi du temps arrêté pour chercher un livre traitant les malédictions, hormis un vieux livre à pages manquantes, il n y avait rien, je soupire et ouvre le livre, en essayant de chercher le mot "vampire" je feuillete jusqu'a trouver enfin ce que je recherchais, mais hélas, les malédictions démoniaques ne peuvent être rompues, je tombe à terre et essaya de trouver une solution, comment réagiraient les habitants du château à ma vue ? je l'ignorais, il fallait que je change le cours du temps, une chose qui m'est maheureusement impossible, malgré tout je suis fière d'être enfin libre de mes actes et servir Frigost m'est la chose la plus précieuse désormais, en revanche me faire accepter tel que je suis parle comte en est une autre, l'utilisation du temps m'épuisait, surtout après une longue utilisation, je m'enfuit de la bibliothèque vola dans les airs et rompu mon sortilège, ma soif de sang montait aussi, puis je pense à Albert Paisse, le médecin de l'île, je vole jusqu'a sa demeure et frappa à la maison désespérée, le médecin ouvrit la port et me regardait effrayé, de bonne foi, il me fit entrer et fermer la porte derrière moi:

"- les habits des habitants du château... vous disiez vrai la dernière fois, je serais ravi de vous aider, mais... vous n'avez pas changée ?
- Hélas si... et j'ai besoin de votre aide docteur, je ne peux pas rester ainsi, je suis devenue vampire malgré moi, je vous en supplie, aidez moi!"

Il me regarde un moment et s'approche de son bureau à la recherche de fioles en jettant une pile de papier à terre, puis me demanda :

"- Dîtes moi, comment êtes vous devenue vampire ? il n y a aucune aucune trace sur vous..."

Je me racle la gorge et lui répond d'une voix hésitante :

"- je... j'ai été maudit par le démon Brumaire...
- un démon ? vous étiez maudite par un démon ? oh non non non non.... je ne veux pas être mêlé à ça...
- je vous en prie, si vous y trouver un remède, je vous paierais fortement... et vous pouvez ainsi poursuivre, vos recherches, qu'en dîtes vous ?"

après un moment d'hésitation, il accepta ma proposition, , je m'approche de la cheminée et regarda l'âtre toujours réchauffé, j'attendais des heres durant, et patientais près de la fenêtre, j'avais la sensation que ma peau brûlait vive, j'émis un petit cri et tombe à terre, j'avance accroupie à kla recherche de l'ombre, je m'accroche au mure pour me relever et Albert rajouta :

" - il va falloir t'y habituer, les vampires et la lumière du jour ne font pas bon ménage... en tout ce temps je n'ai pas vraiment trouver de remède pour le moment, il me faudrait plus de temps, pour ta soif, il me reste un peu de sang, mais il va falloir faire en sorte de ne pas t'attaquer aux habitants de l'île...

Il avait raison, si je chassais les frigostiens pour me nourrir en sang, non seulement je me ferais chassée mais en plus de celà je me ferais tuée par la comte, j'enlève ma montre à gousset du cou et regarda l'heure indiquée : 7h20, j'allais être en retard, et je ne pouvais pas voler dans les airs à la lumière du jour, Albert me fit une prescription et appella Philibert, l'éniripsa arrive quelques minutes plus tard la mine endormie, en remarquant ma présence, l'éniripsa s'approcha de moi mais semblait effrayé par mes ailes et mes crocs :

" - Philibert il faudrait que tu cherche une toge pour ton amie, veux tu ?
- une toge ? tu veux dire que c'est une ...
- c'est une longue histoire dis-je en détournant le regard"

il s'exécuta et arrive avec une toge noire, il me la tend et Albert me donne un petit tonneau contenant du sang et je les remercia en commençant à courir et m'envoler dans les airs pendants que aucun habitant est présent, à l’arrivée du château, j’atterris et me rua vers la clepsydre, à l’entrée je soulève ma capuche et Sébastian me tend un café comme si je n’avais pas changée, cela me rassurais, bien qu’il ne s’agissait que d’un domestique, je le pris tout en le remerciant et me dirigea vers la haute porte et y entra, « N » était là mais pas la moindre trace du comte, l’étrange jeune homme semblait aussi perdu que la veille, je m’approche de lui et m’accouda à sa table :

- Tu es présent de bonne heure dit moi, tu n’as pas l’air en forme en tout cas !
- ouais… lâcha-t-il, tu t’es déguisée ? les dents ne te vont pas du tout, tu devrais les enlevées, t’auras moins l’air ridicule.
-si je le pouvais, je l’aurais fait crois-moi…
-parce que tu es comme ça ?
-pas en temps normal

Il soupire et mis sa tête entre ses mains

« - Pourquoi faut il que vous parliez toujours du temps et de l’heure ? Vous êtes vraiment étranges…
-J’ai entendu dire que tu ne venais pas de notre monde, c’est vrai ?
-je viens d’une île se nommant Emrub, il n y a pas autant de religions, comme vous en avez, nous on est que des éliatropes, chacun a sa tâche, sauf moi... j'ère dans l'île sans savoir où avancer
- des éliatropes ? quels sont vos pouvoirs ?
- la téléportation notamment et grâce à nos portails nous pouvons prendre des objets de courtes à longues distances"

la porte s'ouvrit et le comte arrive :

"- Joli déguisement Céleste, mais tu n'es plus une enfant tu devrais l'enlever.
- Bonjour Comte, je fis une révérance pour le saluer, hélas, il ne s'agit pas d'un déguisement...
- Donc, tu es une vampire...
- malgré moi, je vous l'assure, Albert Paisse cherche une solution pour me soigner de ce problème.
- une vampire dans les rangs... une immortelle....
- Je suis désolée de vous causer tant de soucis, je devrais retourner en Amakna...
je commence à reculer et sortir de la pièce, mais le temps s'arrêta, je me tourne et le temps repris son court
- Minute Céleste, je n'ai rien dis à ton sujet, je ne te renvois pas chez toi, comme tu pourrais le sentir, mais ta nouvelle vie m'est intéressante, tu as réussi avant Nileza à devenir immortelle, d'ailleurs, ça promet d'être intéressant, tu gardes ton poste de conseillère et tu restes la bienvenue en ces lieux, si tu cherches à être soignée de ton mal, tu le peux, mais ce serait dommage de gâcher ce potentiel, tu pux voler dans les airs tels me sinistros, je t'envie... en revanche, j'ai entendu dire que les vampires craignent le soleil, c'est vrai ?
- et comment ! les rayons du soleil me brûle à la peau.
- avec tes nouveaux pouvoirs tu peux avancer ou reculer le temps à ta guise et tes pouvoirs de vampires peuvent modifier le temps, si ce n'est pas une malédiction, si tu veux en guérir, tu peux évidemment mais ce serait dommage de gâcher ces fabuleux pouvoirs que tu as acquis.
-on verra avec le temps...

Je ne voyais pas vraiment quel était l'avantage d'être immortelle, les gens du château ne seront jamais les mêmes, et les activités seront toujours les mêmes, servir Harebourg à jamais, ce serait ennuyeux à mourir, mais au moins, je ne suis pas congédiée du château et c'était le principal pour moi, les années passaient et je suivais Jacquemart dans le moindre de ses pas tel une ombre à son corps physique, par ailleurs, mon cœur aussi est tout à lui, je ne me lassais pas, en revanche la tension avec Missiz Frizz était palpable, pas un jour ne se passait sans que l'on devait se battre, mais celle-ci abandonnait toujours car elle n'arrivait pas à me tuer comme elle le voulait puisque je ne peux pas mourir, jusqu'à mon mariage où celle-ci arrêta complètement de me défier... je retourne à la clepsydre et m'approcha de Jacquemart, toujours occupé à travailler sur la clepsydre, à ma vue, il s'approcha de moi et mis ses mains sur mes épaules :
"- il ne reste plus qu'une énergie naturelle suffisamment puissante pour faire fonctionner la clepsydre et nous serons fin prêts à vivre éternellement en été, Frigost sera enfin l'île la plus populaire et la plus compétitive dans le monde des douze !"

Il me serra dans ses bras, je serre mes bras autour de sa taille en guise de réciprocité, j'étais satisfaite, Djaul n'aura plus l'emprise de cette île et je me sentais libérée de Brâkmar, la ville où j'ai vécut depuis ma naissance, depuis mon arrivée à Frigost, je me sentais libre à nouveau, j'ai appris à vivre comme les habitants de la région grâce à ma nouvelle éducation, mais les gens continuaient à me craindre tout en me respectant, j'ai appris à être plus tendre, malgré mes pulsions vampiriques lorsque je commençais à être en manque de sang, pour pallier à ce problème, Jacquemart m'offrit une servante : Midriana Scarlet, celle-ci me partagerait son sang lorsque j'en aurais besoin, malgré tout, je me sentais seule et le fait que les gens qui me croisent ont plutôt tendance à m'éviter de peur que je les attaquent, Jacquemart m'encourageais à rester aimable avec les autres, ce que je fis, Midriana était toujours là bien que je ne suis pas vraiment tendre avec elle, je ne pouvais pas me liée d'amitié avec ma servante, je pris une ombrelle et sortit me promener sur les remparts, c'était assez animé comme à son habitude , on poursuivait le chemin lorsque Midriana m'annonça que Frizz était mariée, je m'esclaffa de rien avant d'avouer :

"- Qui diable pourrait être assez sot d'épouser cette tanche ?
- Je ne le sais pas madame, mais elle recherche toujours le pouvoir qu'elle espérait vous prendre...
- N'ai crainte, d'une certaine manière, je suis bien contente qu'elle ai bien pris ce mariage, si tu as d'autre information à son sujet, je t'en prie, dit-le moi, ça m'intéresse...
- je n'y manquerais pas madame...
- quel est l'emploi du temps du jour ?"

La servante sortit un petit carnet et éclaira sa voix:

"- Visite de la Forgefroide pour s'assurer que la commande du comte soit bien prête, vérifier la substance énergétique de Nileza et de son fonctionnement.
- rohhhh.... pas la Forgefroide... ça va être le même cirque à chaque fois
- le comte souhaiterais vous voir enfin alliées, Madame.
- mais c'est impossible ! cette femme est rongée par la jalousie!
- n'oubliez pas qu'elle s'est mariée récemment...
- je le sais bien mais je plains son époux, qui lui est obligé e la supporter à longueur de journée"

Midriana ricana et on alla donc à la forgefroide, l'endroit est un véritable remue-ménage, puis Missiz Frizz arriva, elle fit une courbette ridicule et commença l'air faux:

- oh ! mais il s'agit de la comtesse, bienvenue madame...
- hum, je suis venue voir si cette commande est enfin terminée ?
- j'ai terminé la commande oui.
- parfait, déposez là à la clepsydre, Sébastian s'en occupera
- d'accord...

je fis un pas en arrière et sortie sans rien dire, alors qu'on traversa les remparts, j'entendis des pas derrière moi, je me tourne et voit Missiz Frizz l'arme brondit, courir à moi, quand un sacrieur prit ma place avec une "transposition" et pris la lame à ma place, il mouru à mes pieds et la Xélor semblait abattue, un inconnu me sauva alors que j'étais immortelle, ce geste me toucha beaucoup, Frizz s'agenouilla et vérifia si il était bel et bien mort, malheureusement pour elle, il y est, elle se releva et me pointa du doigt, Midriana mis une main devant moi en guide de protection et la Xélor courra de nouveau enragée à moi, je pousse Midriana et vola dans le ciel ensoleillé à mon grand regret mes pouvoirs devenaient moins puissants et le soleil me faisais souffrir, j'hurle et une horloge magique apparue derrière moi et s'avança à "minuit pile", la nuit s'était levée et la lune rouge remplaça le soleil, la lune rouge me montais l'adrénaline et je fis un rire démoniaque déchirant les cieux du château et commença à invoquer mon bâton enflammé, Midriana couru pour échapper à mes attaques, Missiz Frzz ne pouvais pas voler et ne pouvais pas m'atteindre, l'effet de la lune rouge m'assoiffa de sang et me rendais de plus en plus agressive, j'invoque des des boules rouges avec mon bâtons et les envoya à Missiz Frizz qui se contenta d'éviter mes attaques, quelques minutes plus tard, Midriana portant des chaînes revient accompagnée du comte, Frizz commença à demander de l'aide :

- aidez moi! elle est totalement folle !!!
- une lune rouge... source de puissance principale des vampires, ça se complique.

je vole vers Frizz et tenta de la mordre, mais Jacquemart essaya de m'en empêcher en arrêtant le temps, je m'immobilisa et commença à grogner, en montrant mes crocs

- Céleste... ça suffit maintenant contrôle toi

à ces paroles, je m'échappa de la faille temporel et le mordit au bras déchirant un morceau de son manteau en aspirant son sang, Midriana et Frizz m'enlevèrent et m'attachèrent avec les chaînes pour me stabiliser, la lune descendait dans le ciel à mesure que je m'épuisais, quand Jacquemart qui semblais affaiblit me téléporta ainsi que Midriana dans la clepsydre, une fois que la lune baissa dans l'horizon je reprit mon état normal et me rend compte que j'étais bien attachée, mes ailes me faisais souffrir enchainées ainsi, Midriana contrôla mon pouls et commença à me détacher, j'était abreuvée et remarqua le bras de Jacquemart:

-enfin calmée ?
- je pense, dis je soupirante
- une belle morsure que tu m'as fais là, j'espère que tu es assez abreuvé pour que tu ne t'attaque pas à nos sujets
- Frizz a voulu me tuer, il fallait que je me défende
- tu pouvais te téléporter.
- et je voulais m'amuser un peu! je m'ennuis à te regarder sans rien faire! et je n'avais pas prévu que la lue rouge se lève...

il soupira et je commence à panser la plaie de mes crocs à Jacquemart, en remarquant la déchirure du manteau par mes crocs:

- oups, je n'y suis pas aller de main morte...
- non en effet, tu devrais faire attention dans l'utilisation de tes sorts.
- si je le pouvais, la lune rouge apparaît aléatoirement même si certaines conditions semblent la favoriser, d'ailleurs, j'aimais le temps où l'on se défiait, ça m'occupait, ta machine est quasi finie, tu as bien du temps libre...
- C'était donc ça, tu voulais simplement t'amuser, bon, je vais pouvoir te dire, qu'il ne manque plus qu'un catalyseur pour le bon fonctionnement de la machine et ce sera Jiva, la protectrice de Javian qui nous le fournira.
- Jiva ? sérieusement ?
- oui! elle va nous fournir un dofus qui permettra de donner plus de puissance à notre machine

ne voulant rien dire pour éviter la dispute et me remettre en question, je me contentais de dire que j'étais avec lui pour ce projet, en me posant de plus en plus de questions, et ce fut à la nuit du 31 descendre 550 que le plan fut enfin terminé, au haut de la clepsydre, la gardienne donna un dofus de glace à Jacquemart qui le mit à l'emplacement qui lui était attribué, il recula et observa la puissance du dofus s'activer, une lumière bleutée traversa le ciel, la blanche neige de l'hiver fond et laisse place à la douce chaleur de l'été, Jiva était satisfaite, le comte aussi, je fis un léger sourire et Midriana ouvrit mon ombrelle pour me tenir à l'abris du soleil qui se lève, tout à coups une grondement et un rire démoniaque se fit entendre, Djaul apparut dans le ciel et pointa Jiva de sa griffe :

- TOI! j'aurais du m'en douter que tu serais dans le coups ! crois moi, ma vengeance sera terrible...

Jiva disparut et laisse ainsi Jacquemart seul, je lui en ai voulu, Djaul nous pointa du doigt, et hurla :

- quant à vous, le froid et la glace ne laisseront jamais place à l'été, c'est dommage n'est ce pas ? et toi, Céleste, ne crois pas que je ne t'ai pas oubliée, traîtresse, ta stupide déesse m'a ordonné de ne pas te toucher, car tu as selon elle fait une bonne action en quittant Brâkmar et l'ordre, mais je ne vais rien faire à ton égard et vivre éternellement dans la glace, tu vas t'en mordre les doigts crois-moi.
- je ne crois pas les paroles d'un démon, vous m'avez assez maudite comme ça en me transformant en vampire, je me sens libre ici grâce à Jacquemart.

je m'approche de lui et me serra contre lui avant de me tourner vers le démon :

- vous m'avez espionner durant toute mon enfance jusqu'à l'âge adulte, laissez cette île tranquille, je vous l'ordonne !
- un ordre de la part d'une traîtresse ? tu rêves !

Djaul pointa sa griffe contre nous afin de nous geler, le soleil levé j'abandonne mon ombrelle et ouvra mes bras avant de m'envoler pour faire un sort de protection en haut de la clepsydre, le sort du démon était puissant et ma puissance réduisais malgré ma puissance vampirique, je reviens à terre et Jacquemart posa un main sur mon épaule, pour m'encourager, Midriana s'approche de nous patientant sagement et le comte nous téléporta à l'intérieur de la clepsydre, on entendit un grondement de nouveau dehors, je replie mes ailes et souffla un peu :

- donc, tu es native de Brâkmar et non d'Amakna et tu as travaillé pour Djaul... me fit Jacquemart l'air autoritaire, tu m'as menti...
- je ne voulais pas te stressé avec mon histoire, c'est déjà assez pénible de parler de cette période, sache que je défendrais de tout mon possible les valeurs de Frigost et que cette trahison envers la cité des démons est le prix à payé pour cette transformation en vampire.
- tu aurais pu me prévenir quand même, mais peu importe, Frigost est maintenant sous les griffes du démon....

Midriana, me pris l'ombrelle et me massa les épaules en signe de sympathie, je lui souris et m'approcha de la fenêtre, gelée, la neige tombait et le froid se faisait sentir, je me tourna vers Jacquemart et lui demanda :

- qu'allons nous faire maintenant ?
- que veux tu qu'on fasse ? nous sommes perdus... j'ai promis l'été éternel et nous voilà avec l'hiver éternel... et Jiva, qui nous a abandonnés lâchement sans la moindre aide, elle, une envoyée des dieux... des habitants vont mourir par ma faute...
- tu n'es pas fautif, nous l'avions tous voulu cet été éternel, les habitants de la bourgade ont même votés ton projet, après tout.
- tu as raison... mais qu'adviendra t il de notre si belle île verdoyantes ? maintenant qu'elle est devenue glace....
- nous trouverons un moyen, cette malédiction cessera bien !
- je l'espère... à présent, je vais me retirer dans l'horlogerie, si tu me cherches...

Il disparut et je m'allonge dans un des canapés de la pièce, une main sur la tête, la frêle servante s'approcha de moi et me demanda :

- puis-je faire quelque chose pour vous Madame ?
- j'aimerais du thé rouge, s'il te plait, ça me fera le plus grand bien... apporte le à l'horlogerie, je te prie
- dois-je apporter un rafraichissant au comte ?
- je pense qu'il a eu assez de fraicheur pour aujourd'hui apporte ce que tu veux
- bien Madame...

Je me téléporte et je m'accoude sur sa table de travail tout en le regardant fabriquer une montre, tous ces engrenages qu'il